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| Des caves à l’arène, la peur au ventre. | |
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| Sujet: Des caves à l’arène, la peur au ventre. Ven 17 Nov - 13:40 | |
| Des caves à l’arène, la peur au ventre Une vie de chien. L’expression prend toute sa portée lorsqu’il s’agit de la vie des chiens dits « de combat ». Une existence passée dans la souffrance physique et mentale, sans jamais la moindre marque de compassion de la part de ses « maîtres ». Les chiots sont battus, affamés. Leur agressivité est exagérément développée. Une fois plus grands, ils sont livrés à de violents combats. DouleurQuelle que soit sa race, un chien souffre d’être soumis à des combats. Lors des affaires mettant en scène des pitbulls, il a souvent été avancé que cette race (non reconnue par la Société centrale canine) ressentirait moins la douleur que les autres. Il n’en est rien. En dépit de sa triste réputation, ce chien est un chien comme les autres, qui a mal lorsqu’il est mordu. Eleveurs « marron »La misère des chiens livrés au combat commence bien avant leurs premiers pas dans l’arène. Elle débute dans la moiteur des caves, dès la mise bas. Depuis la loi du 6 janvier 1999, tous les pitbulls vivant en France doivent être stérilisés. Il va de soi que des éleveurs « marron » ont conservé des animaux entiers afin de les faire se reproduire et vendre leurs chiots à prix d’or. Certes, dans les premiers mois qui ont suivi la mise en application de la loi, les chiots ont été bradés. Mais il s’agissait alors d’élevages « familiaux » qui n’avaient pas vocation à fournir des animaux pour les combats. SélectionCar les combats nécessitent des animaux sélectionnés. Les reproducteurs doivent répondre à divers standards, portant notamment sur la nature « athlétique » de l’animal. Dans les jours qui suivent la mise bas, les chiots les plus faibles sont supprimés. Seuls sont gardés les plus gros, qui présentent un caractère dominant. AssociauxLes chiots sont rapidement sevrés afin de les rendre associaux envers les autres chiens. Ils n’ont donc plus de contact qu’avec des humains. Et quels contacts. Leurs oreilles sont coupées au cutter à vif au ras de la tête pour ne pas servir de prise. Afin de leur inculquer de l’agressivité, ils sont maintenus dans le noir, affamés, et régulièrement battus. AttachementIl existe dans ce milieu, des personnes qui détiennent des chiens de combat et affirment les aimer. D’autres qui assurent que si leur animal était si maltraité, elles ne pourraient pas les approcher. Les deux arguments ne tiennent pas. Quand on aime son animal, on ne lui veut pas de mal. Quant à l’attachement du chien à son maître, il n’est qu’à se souvenir de ce que les chiens lèchent leur expérimentateur dans les laboratoires. TestsAprès quelques mois, le chiot est « testé » pour son aptitude au combat. Cela signifie qu’il est lâché sur un autre animal (le plus souvent des rats, mais ce peut être des chats, voire même des chiens volés). S’il attaque, c’est bien. S’il manque de mordant, il est battu. Si décidément, il ne vaut rien, il est abattu. MordantSon apprentissage se poursuit afin de renforcer son mordant. Les modes d’emploi les plus divers sont employés, parfois même des décharges électriques. Le but est de conditionner l’animal afin qu’il ne lâche pas prise. Bâtiments isolésPuis vient le combat. Ces rencontres se tenaient dans des caves auparavant. Il semble qu’aujourd’hui, les participants se réunissent dans des bâtiments abandonnés et isolés, cela afin de n’être pas repérés par la police. Les chiens, affolés par l’ambiance, sont mis dans l’arène et lâchés l’un sur l’autre. Les gestes sont extrêmement rapides. Les combats ne durent que quelques minutes. Premier sangLe plus souvent, le duel s’interrompt au premier sang. Les animaux sont ensuite recousus par leurs propriétaires. Le recours au vétérinaire est limité au maximum, par crainte de se faire repérer pour actes de cruauté. Cela signifie que si le chien est trop mal en point, il est achevé sur place. A mortIl se peut aussi que le combat soit à mort. Il peut alors arriver que les deux chiens, le vainqueur et le vaincu succombent. Le cœur est violemment sollicité dans ces exercices. Il peut lâcher sous le coup du stress et de la souffrance. | |
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| Sujet: Re: Des caves à l’arène, la peur au ventre. Ven 17 Nov - 13:44 | |
| Chiens dangereux - Juillet 2006 Il faut s’attaquer à la cause réelle de l’agressivité. Génétique ou éducation ?Il est ici important de rappeler que si, génétiquement, chaque race de chien a un potentiel morphologique différent en terme de dangerosité (notamment en terme de taille et de puissance de la mâchoire), c’est son éducation, depuis sa naissance, qui en détermine le devenir. Certains chiens ont besoin d’une éducation plus stricte que d’autres, pour endiguer leur fougue et éviter tout risque d’agression. De l’inégalité entre chiensIl est, de plus, évident qu’un dérapage en terme d’éducation n’aura pas les mêmes conséquences pour un yorkshire ou pour un rottweiler ! Il est donc malheureusement peu surprenant que de gros chiens à fort caractère, mis entre des mains peu expérimentées, conduisent à de tels drames. Doit-on alors blâmer le chien, à qui on n’a pas appris quels étaient les comportements prohibés dans une société humaine ? Le dressage en questionRappelons également que, dans le cas des chiens de garde, de défense, ou d’attaque, le dressage (car ça n’est plus là de l’éducation) consiste tout bonnement à faire oublier au chien tout ce que sa mère lui appris, et en particulier l’inhibition de morsure… Un chien équilibré n’attaque pas sans raison, et n’inflige pas de morsure mortelle de manière inopinée. L’attaque et ce type de morsure sont précédés d’un rituel comportemental d’intimidation, qui va du grognement à la morsure légère. Sans ce type de rituel, la vie en meute serait impossible. Or dans le cas de ce dressage, on apprend au chien à attaquer et à mordre sur commande humaine – donc sans rituel. De la discrimination injustifiéeN’oublions pas non plus que, dans le cas des chiens utilisés comme arme ou pour des combats, les pitbull, interdits, ont été remplacés par d’autres races encore autorisées. Un berger allemand, un beauceron, un doberman sont-ils réellement moins « dangereux » ? Absolument pas. Ils ne suscitent simplement pas, pour l’instant, ni l’intérêt des jeunes délinquants, ni celui des medias qui ont les molosses dans le collimateur. Doit-on également rappeler ce fait divers d’un nourrisson dévoré par deux teckels jaloux ? Il n’y a pas de chien dangereux, mais seulement des chiens malheureux, détenus par des humains irresponsables et incompétents. | |
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| Sujet: Re: Des caves à l’arène, la peur au ventre. Ven 17 Nov - 13:47 | |
| Un réseau démantelé en Charente À la suite de la disparition de nombreux chiens, la gendarmerie a mis à jour un trafic de pitbulls. Si les chiens dits « de combat » sont les premières victimes des réseaux clandestins de Paris, ils ne sont pas les seuls. Une affaire, survenue en 1999, montre que ce trafic concerne tous les propriétaires d’animaux familiers. PlaintesAu mois de juin 1999, One Voice est alertée par plusieurs personnes âgées, résidant dans la Charente. Ces retraités avaient porté plainte, leurs chiens ayant été dérobés. La gendarmerie de ce département prend l’affaire en main. 473 délits !Leurs investigations ont permis de mettre à jour, en juillet 2000, un vaste réseau portant sur dix-sept départements, dans lequel étaient impliquées trente-sept personnes. Au total 473 délits leur ont été reprochés, parmi lesquels le vol, mais aussi faux et usage de faux, travail dissimulé, escroquerie et détention et commercialisation de chiens de première catégorie (pit-bulls). Élevages clandestinsLe fonctionnement du réseau était le suivant. De pseudos éleveurs faisaient se reproduire des pitbulls en vue d’utiliser les jeunes lors de combats. Cette affaire intervenant après la loi du 6 janvier 1999 qui vise à éliminer cette race, certes non reconnue par la Société centrale canine, il s’agissait d’élevages clandestins. Les chiots étaient vendus jusqu’à 1500 € l’un. Quand on sait que les femelles pitbull peuvent avoir fréquemment une dizaine de chiots, on imagine sans mal le bénéfice. De surcroît, d’autres chiens venaient, illégalement des pays de l’Est pour grossir le trafic. CicatricesLes chiens dérobés aux retraités sont tous morts. Ils avaient servi à tester la combativité des molosses. Aucun n’en a réchappé. Quant aux pitbulls qui ont pu être récupérés leurs nombreuses cicatrices montraient qu’à l’évidence, ils avaient été contraints de se battre. Cette affaire n’en n’est pas restée là. Elle a permis quelques mois plus tard de déboucher sur un très important trafic de chiens entre les pays d’Europe centrale et la France. | |
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