AudreyJe n'oublierai jamais cette journée... Le vide terrible, quand je suis entrée dans cet endroit, encore peuplé, quelques heures plus tôt.
Ca sentait la mort et Max appelait sans cesse.
C'était des aboiements anxieux, mêlés de peur par des hurlements déchirants.
Les personnes qui se chargent d'essayer de sortir les chiens de la fourrière, refusent catégoriquement d'y mettre les pieds, tant cette ambiance est insuportable.
J'y suis allée, pour Max et j'en suis ressortie meurtrie. On sentait encore l'odeur des chiens et des produits pharmaceutiques.
Max était sans eau, sans nourriture... maigre, sale... Ses jambes tremblaient... Personne n'auraient voulu de lui en le voyant.
Quand je l'ai aperçu, je l'ai trouvé immense. D'autant plus grand que sa maigreur soulignait chacun de ses os.
Je ne savais même pas s'il allait survivre au voyage. Mais plutôt que de le laisser crever atrocement ici, je préférais le voir partir avec de moi, même pour quelques heures.
Je resterai déchirée par cette atmosphère toute ma vie. Plus que jamais, chacune de mes adoptions sera un appel à l'espoir.
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Merci
MaxouCes lignes sont de moi, oui. Je n'ai fait que retranscrire la douleur que m'inspire l'histoire de Max.
Je ne pourrais jamais dire pourquoi ma bataille est allée vers lui... Je crois que la photo qu'on voyait de lui, me montrait toute l'injustice de l'acharnement contre ce chien... méchant... errant... dangereux pour les chats, pour les chiens... un immense n'importe quoi pour pouvoir voir sa carcasse s'effondrer sous l'ultime pouvoir macabre de l'homme, d'avoir le droit de tuer les animaux quand ils prennent trop de place.
Il y aurait aussi beaucoup à dire sur le sort de la pauvre Indiana ! De savoir qu'elle va te rencontrer me remplie de joie. C'est formidable ce que tu fais pour elle... On est plusieurs avec toi, en tout cas.
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Nefech Oui comme tu dis !